Samedi 21 novembre, aux alentours de 14 heures, Claude Jean-Pierre, un Deshaisien, est contrôlé par la gendarmerie au centre-ville de Deshaies.
Plus tard, les secours sont appelés pour un malaise. Ce monsieur est pris en charge par les sapeurs-pompiers et le SAMU qui constate que son état de santé se dégrade rapidement.
Au CHU où il est admis, on constate des lésions aux cervicales et un état quasi désespéré. Admis en réanimation, il est aussitôt sécurisé.
Mardi 24 novembre, opéré, il se remet. Cependant, la moelle épinière est touchée et Claude Jean-Pierre pourrait rester paralysé.
Jeudi, 3 décembre, il décède…
La famille a déposé, la veille de son décès, une plainte auprès du procureur de la République de Basse-Terre. Les gendarmes sont mis en cause.
Le procureur se saisit de la plainte, demande la saisie de la caméra de surveillance de la mairie de Deshaies qui aurait pu filmer la scène de la discussion avec les gendarmes.
Depuis, des tracts circulent, les réseaux sociaux s’emparent de l’affaire.
Ce mercredi 15 décembre, le procureur de la République, Claude Bonhomme, a informé la presse et le public par voie de communiqué : il explique qu’il a ordonné une enquête immédiatement après avoir reçu la plainte de la famille de Claude Jean-Pierre, fait saisir les vidéos de la caméra de vidéosurveillance de la mairie de Deshaies. Une autopsie du malheureux a été décidée pour déterminer les raisons de ce décès.
Sa famille a été reçue, avec son avocat, et une information pour homicide involontaire a été ouverte. Un juge d’instruction s’est vu confier le dossier.
André-Jean VIDAL
Le communiqué de la famille :