Il y avait eu des tracts du secrétaire général de la CFTC, dénonçant un abus de taxis par la directrice générale du MACTe et une embauche qu’il disait contestable. Il y a eu une réponse de la dame soulignant : « Konplo a nèg sé konplo a chyen » qui avait étonné.
Il y a eu une plainte contre X de la part du syndicat, dénonçant des odeurs de peinture, des brimades dont seraient victimes les personnels, dont certains affiliés à la CFTC. Rapidement, une partie du personnel s’est mise en position de retrait jeudi 4 mars.
Il y a eu une plainte contre ce même syndicat de la part de cette dame pour dénonciation calomnieuse (l’affaire des taxis).
Il y a eu dans la foulée un communiqué de la directrice générale du MACTe pour réfuter ce qu’on lui reprochait dans les tracts et prévenir le conseil d’administration que 420 000 euros manquaient dans la caisse du MACTe… C’était le 15 mars.
Il y a eu aussi une réunion du conseil d’administration, réuni en urgence mardi 16 mars, pour statuer sur l’avenir de la directrice générale. Faudrait-il la conserver à son poste ?
Cette dernière faisait un pied de nez au conseil, le laissant devant la porte du MACTe. C’est elle qui en avait les clés. Elle est venue ouvrir à son rythme… en prenant son temps, devant les élus médusés. Il y a eu ensuite… beaucoup de rumeurs.
Et ce mardi 23 mars, une décision du conseil : une mise à pied conservatoire de la directrice générale du MACTe. Notifiée par huissier.