Mgr Guiougou : « Faire le tour des doyennés pour comprendre ce qui se vit »

Evêque du diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, Mgr Philippe Guiougou a clôturé sa visite au doyenné de Marie-Galante, dimanche 17 mars.

Echange avec les jeunes à l’église de Grand-Bourg. (Photos : Père Numa)

Pendant une semaine, Mgr Philippe Guiougou est allé à la rencontre des paroissiens de Grand-Bourg, Capesterre, Saint-Louis, mais aussi des acteurs du milieu économique, des élus de l’île… Ces temps d’échanges et de célébrations ont connu leur épilogue, ce dimanche 17 mars après-midi, par une messe célébrée à l’église de Grand-Bourg.

Que retiendrez-vous de cette semaine passée à Marie-Galante ?

Mgr Guiougou : Beaucoup de rencontres et une accumulation de connaissances du territoire pour comprendre à la fois les forces et les faiblesses de nos paroisses. J’ai eu un bel accueil pendant une semaine à Marie-Galante : j’ai pris le temps d’aller à la rencontre d’une communauté très variée. Les paroisses étant ouvertes sur le monde, j’ai aussi échangé avec les élus, le milieu socio-économique, les professionnels de santé…

Nous avons eu une belle rencontre avec le monde économique de Marie-Galante. Face au dépeuplement de l’île, au vieillissement de la population…, j’ai invité les socio-professionnels, dont on sent l’implication, à travailler en synergie pour essayer de faire bouger les lignes ensemble sur des actions ciblées.

Cette visite à Marie-Galante était une étape dans votre programme dans l’ensemble des doyennés de Guadeloupe ?

L’usine sucrière de Grande-Anse était au programme…

Oui. Pendant un an, jusqu’en mars 2025, dans le cadre de la visite pastorale, je vais rencontrer les 10 doyennés. Je commence tout juste la tournée : Marie-Galante est le deuxième après Basse-Terre.

Qu’adviendra-t-il de ces échanges ?

Faire le tour du territoire permet de comprendre ce qui se vit : c’est une chose que d’être à l’évêché, ce que les prêtres peuvent me dirent et c’est encore autre chose, ce que je peux voir moi-même en allant à la rencontre des uns et des autres, même les non-pratiquants. Ces rencontres sont abordées dans un esprit d’ouverture. Le tour des doyennés m’aidera à fixer des orientations, à partir de ce que j’aurai observé, des forces et des faiblesses du territoire, pour donner une impulsion.

Quelle sera la prochaine étape ?

« Un échange enrichissant avec le milieu socio-économique. »

Après Pâques, je me rendrai au doyenné de Bouillante qui inclut aussi Vieux-Habitants et Pointe-Noire. Puis, j’irai à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. L’idée, c’est de passer une semaine, une fois par mois, dans un doyenné avec deux membres du Conseil épiscopal qui entoure l’évêque pour la gouvernance de la vie du diocèse. A Marie-Galante, j’étais accompagné du Père Numa et d’un laïc.

La fin du Carême approche. Vous avez noté une plus grande assiduité pendant cette période ?

J’ai plutôt fait les chemins de croix qui sont des marqueurs pour les Chrétiens. Ceux qui sont parfois moins disponibles en temps normal pour la messe du dimanche reviennent vers l’Eglise pendant le temps du Carême. Nous avons aussi vu que, suite au Covid, les précédents Temps de Carême ont été des marqueurs pour le retour des paroissiens à l’Eglise. Avec la question du Christ : « Pour vous, qui suis-je ? », j’ai invité invitant les fidèles à traverser le Carême en ayant grandi dans la connaissance du Seigneur. On espère que ce Carême sera un marqueur supplémentaire pour qu’on retrouve la jauge qu’on avait avant le Covid.

Entretien : Cécilia Larney

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