Il s’agit d’un exercice que nos lecteurs ont pu suivre au fil des jours sur Karib’Info. La simulation de la formation d’un ouragan, son approche, sa gestion une fois passé est un excellent exercice pour les services et organismes concernés : Etat, collectivités, sapeurs-pompiers, gendarmerie, police, Croix-Rouge, etc.
Depuis quatre jours, les messages alertaient de l’arrivée d’un ouragan, de son renforcement, et des alertes successives, montée en grade des couleurs pour arriver à la phase violette puis grise.
L’ouragan virtuel est passé au sud de la Basse-Terre mais il a fait deux morts au Moule.
Les routes sont encombrées, les lignes téléphoniques coupées, il n’est pas question d’aller sur les plages, bref, il faut être prudent. Le danger d’après-Ouragan guette.
La cellule de crise de la préfecture a été activée. Les informations remontent, des décisions sont prises. Il s’agit de relancer la Guadeloupe sans prendre de risques pour les populations.
Relancer la Guadeloupe, c’est rétablir l’eau, l’électricité, les communications téléphoniques, les routes, etc. Une cellule est chargée, autour du préfet, de travailler à rétablir les réseaux en lien avec les communes mais aussi les intervenants réseaux (eau, électricité, téléphone, etc.).
Cette année, l’exercice se combine avec un autre exercice, militaire, en cours, qui était d’abord en Martinique, mais qui s’est déplacé en Guadeloupe, à Marie-Galante, en Basse-Terre.
Les militaires, aidés par des militaires américains qui participent à l’exercice, sont sensibilisés aux secours à porter aux populations en cas de catastrophe naturelle. Ils vont rester dans l’archipel quelques jours pour tester leur expertise de la prise en compte des aléas naturels.
