Les épisodes de chaleur extrême ne sont plus ue exception. Dans la Caraïbe, les Etats ne sont pas épargnés. 36 degrés à Canefiel à la Dominique, 34 à Pointe Saline à Grenade, jusqu’à 38 à Aguirre à Porto Rico… c’était l’an dernier.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime qu’avec une augmentation de la température globale du monde de 1,5 °C d’ici la fin du XXIe siècle par rapport au niveau préindustriel, la fréquence des épisodes de chaleur extrême sera multipliée par quatre.
Ainsi, aux États-Unis, la chaleur est déjà le phénomène météorologique qui tue le plus depuis une trentaine d’années. De 1991 à 2020, la chaleur a causé la mort directe de 143 personnes par an en moyenne, loin devant les inondations, les tornades les ouragans, la foudre, le froid et la neige.
Aux Etats-Unis, les épisodes de chaleur extrême ont plus que doublé au cours des 40 dernières années.
Connaissez-vous l’indice wet bulb ? L’indice de température au thermomètre-globe mouillé (WBGT, de l’anglais wet-bulb globe temperature), est un indice composite de température utilisé pour estimer les effets de la température, de l’humidité et du rayonnement solaire sur l’homme.
Les scientifiques considèrent que l’indice wet bulb le plus élevé auquel un humain peut résister est 35 °C pendant six heures.
Les enregistrements de la Nasa ont déjà relevé des wet bulbs au-dessus de 35 °C de nombreuses fois depuis 2005 : dans les régions subtropicales du Pakistan et du golfe Persique.
Depuis 40 ans, la fréquence de ces wet bulbs extrêmement élevés a triplé. La majorité des régions chaudes et humides de la Planète ont un indice wet bulb qui n’excède en général par les 25 à 27 °C.
Néanmoins, les modèles de prévision climatiques de la Nasa essaient de déterminer les pays où l’indice wet bulb sera bientôt trop élevé pour survivre.
Ce sera le cas du sud de l’Asie, du golfe Persique — Iran, Oman, Koweït —, et des pays bordant la mer Rouge — Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen — dès 2050.
L’est de la Chine, une partie de l’Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d’ici 2070.
La Nasa prévoit le même sort pour certains États américains du midwest d’ici 50 ans, comme l’Arkansas, le Missouri et l’Iowa.
Dans la Caraïbe, les Etats ne sont pas épargnés. 36 degrés à Canefiel à la Dominique, 34 à Pointe Saline à Grenade, jusqu’à 38 à Aguirre à Porto Rico… c’était l’an dernier.