Menace contre Valérie Pécresse : « Le gouvernement doit réagir », affirme Patrick Karam

Dans une interview accordée le 12 janvier aux chaînes de télévision locales, Ilham Aliev, président de l’Azerbaïdjan, a déclaré à propos de la visite de Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle, dans la République du Haut-Karabakh le 22 décembre 2021 : « Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissée repartir. »

« En indiquant qu’ « il n’aurait pas laissé repartir » Valérie Pécresse, le chef de l’Azerbaïdjan veut-il dire qu’il l’aurait tuée ou à défaut arrêtée, jetée en prison et torturée selon la tradition de cet Etat positionné au bas de tous les classements des organisations de défense des droits de l’homme ? », interroge le Guadeloupéen Patrick Karam, son conseiller pour l’Outre-mer. 

Ara Toranian et Mourad Papazian, coprésidents du CCAF*, et Patrick Karam président de la CHREDO**, ont dénoncé ces déclarations télévisuelles qui, disent-ils, « constituent autant de menaces et d’incitations à la haine contre Valérie Pécresse. »

Ils ont appellé la France — le gouvernement — à exiger des explications et des excuses « pour cet acte d’intimidation envers envers cette candidate à l’élection présidentielle et à défaut, de rappeler son ambassadeur à Bakou et d’expulser celui d’Azerbaïdjan en France.  »

« Il appartient aujourd’hui à la France et à ses autorités de faire montre de solidarité envers cette élue. Par delà tous les clivages partisans, il en va de l’honneur de notre République », écrit Patrick Karam dans un communiqué.

Il semble que cette demande soit restée lettre morte.

*CCAF Comité consultatif des Arméniens de France
**CHREDO Coordination Chrétiens d’Orient en Danger

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