Mémoire. Pointe-à-Pitre célèbre le 28 mai 1802, ce mardi

Au lendemain des manifestations commémorant l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe en 1848, Pointe-à-Pitre, ville d’art et d’histoire célèbre la résistance au rétablissement de l’esclavage, le 28 mai 1802.

Georges Brédent, président du Conseil des territoires.

L’instant sera solennel. Le Conseil des territoires de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, présidé par Georges Brédent, et la ville de Pointe-à-Pitre, accueillent une délégation de l’association Mémoire de l’Histoire de l’Abolition de l’Esclavage en Saône-et-Loire.

Arrivée en Guadeloupe samedi 25 mai, après un passage en Martinique, la délégation assistera, mardi 28 mai, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Pointe-à-Pitre aux manifestations prévues pour commémorer le 28 mai 1802.

« Depuis son arrivée en Guadeloupe, la délégation a pu se rendra sur différents sites de mémoire, notamment la Route de l’esclave, dans le Nord Grande-Terre, mais aussi à Basse-Terre, lundi 27 mai, où elle a assisté à la cérémonie officielle de commémoration, au fort Delgrès, précise Georges Brédent, président du Conseil des territoires de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage. Nous entendons entamer un dialogue pour montrer que la question de l’esclavage n’a pas concernée que les terres où des hommes, des femmes étaient réduits en esclavage, mais toute la France, le monde, l’Humanité. »

Les élèves associés à la manifestation mémorielle

Le parvis de l’hôtel de ville accueillera la journée de commémoration.

Dès 8 h 50, mardi 28 mai, les élèves des établissements scolaires de Pointe-à-Pitre, associés à cet événement, s’exprimeront entre chant (école Raphaël Cipolin) et théâtre (Les Echos de la liberté, par les collégiens de Sadi-Carnot). Les prestations des scolaires seront suivies de visites guidées (Anneau brisé, Pergola, Pointe-à-Pitre, port de la liberté…).

Parallèlement, une séance travail sur le jumelage mémoriel, entre Pointe-à-Pitre et une ville de Saône-et-Loire, membre du réseau de la Route des abolitions, est programmée.

En fin de journée, à partir de 18 heures, le « ravivage de la Flamme », un dépôt de gerbes, la projection d’un diaporama de la commémoration de 2023, un hommage à l’écrivaine Maryse Condé et au réalisateur Christian Lara, sont prévus. La projection en plein air de Sucre amer, de Christian Lara clôturera la journée de commémoration.

Cécilia Larney

Bon à savoir

  • En Guadeloupe, le Comité local du Conseil des territoires, instance de la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage, intègre plusieurs collectivités : Conseil départemental, Région, Cap Excellence, les villes de Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Saint-Claude.
  • L’association Mémoire de l’Histoire de l’Abolition de l’Esclavage en Saône-et-Loire (MHAESL) a notamment pour ambition de développer et pérenniser les liens avec l’Outre-Mer et sa diaspora dans l’Hexagone, dans le cadre de la mémoire de l’histoire de l’esclavage en mettant en place des partenariats avec la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.
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