En Martinique, les échanges n’ont toujours pas débuté entre l’intersyndicale santé et les médiateurs du gouvernement, emmenés par Danielle Toupillier. Une nouvelle date de rencontre a été annoncée pour ce vendredi à 9 heures.
Ce jeudi 4 novembre, l’intersyndicale santé était sur le terrain, au centre Emma Ventura (Fort-de-France), manifestant contre les ruptures de contrat dans le cadre de l’application de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire au sein de l’établissement de santé. Les médiateurs du gouvernement ont attendu en vain dans les locaux Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), à Fort-de-France.
Aux environs de 17h30, les médiateurs, sous la houlette de Danielle Toupillier, médiatrice spécialisée en droit public, se sont exprimés face aux médias. Ils se disent « prêts à échanger ». Ainsi, Danielle Toupillier, entourée de ses deux collègues, a déclaré « vouloir rencontrer les partenaires essentiels – les syndicats (ndlr) – avant de commencer la médiation à proprement parler ».
La date limite de négociation est fixée au 12 novembre
Danielle Toupillier poursuit en annonçant la date du 12 novembre comme limite fixée pour cette médiation. « Je suis un tiers facilitateur dans un dispositif qui oppose des parties en litige aujourd’hui dans des incompréhensions, a déclaré la médiatrice gouvernementale. Je vais essayer d’amener les parties à trouver les voies, ressorts et moyens pour sortir de cette situation de crise difficile qui compromet la qualité et la sécurité des soins et des personnes ». Pour autant, le docteur Emmanuel Gordien, virologue à l’Hôpital Avicenne et Léandre Beauroy, directeur du travail à la préfecture de Martinique, rejetés par les syndicats de santé en tant que médiateurs étaient à la table des négociations.
Une nouvelle date a été fixée pour une rencontre avec les membres de l’intersyndicale a été avancée pour ce vendredi 5 novembre, à partir de 9 heures, toujours dans les locaux Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), à Fort-de-France.
Rodolf Etienne
