Il fallait s’y attendre. Ce lundi 22 février, des parents d’élèves des cours élémentaires se sont rendus au rectorat pour dire de vive voix qu’ils n’ont pas apprécié d’être informés, en début de week-end, que dès ce lundi, les entants devraient porter un masque en classe.
Tout débute par un communiqué, expédié aux médias, émanant du rectorat, jeudi 18 février. Les termes sont nets et définitifs : devant la montée en puissance des variants de la Covid-19, les enfants scolarisés en classes élémentaires devront porter le masque à compter du lundi 22 février, retour des vacances scolaires. L’achat des masques est à la charge des parents. Les enfants qui ne porteront pas de masque ne seront pas reçus.
Immédiatement, des associations de parents d’élèves, des politiques sont montés au créneau. Sans doute à la demande du préfet Rochatte, la rectrice Gangloff-Ziegler a revu les termes de sa communication, en expliquant que cette mesure serait mise en place sur une semaine, cette semaine. Ce qui n’a pas calmé les parents.
En effet, comme ils l’expliquent, dans nos régions où les classes ne sont pas climatisées, laisser toute la journée de petits enfants masqués va leur être d’une gêne impossible à supporter. Mais, à cet inconfort vient s’ajouter une difficulté à laquelle les Parisiens n’ont pas pensé en demandant à Mme Gangloff-Ziegler d’appliquer strictement une directive ministérielle : les foyers guadeloupéens, martiniquais, guyanais sont souvent à faibles revenus et les masques ont un coût. Evalué à 50 euros par mois et par enfant.
Tout ceci, des parents d’élèves sont venus l’expliquer à Mme Gangloff-Ziegler, ce lundi matin. Au moment où nous mettions en ligne, la rectrice avait envoyé une de ses adjointes à la rencontre des parents pour prendre le nom de représentant (es) qui seraient reçus plus tard.
Tafari Tirolien
Des parents d’élèves déterminés à se faire entendre se sont heurtés, dans un premier temps à des portes closes :