Martinique. Violences : les motards veulent en finir !

La Martinique est en butte avec une vague de violence sans précédent. Serge Letchimy vient une nouvelle fois d’interpeler le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur le sujet. Des motards ont manifesté, le 19 août pour sensibiliser les autorités à l’insécurité ambiante. Ils ont été reçu en préfecture et en mairie de Fort-de-France.

Les motards ont manifesté devant la préfecture, à Fort-de-France le 19 août. Ils ont obtenu la garantie d’une rencontre. A l’issue de cette manifestation pacifique, des individus depuis identifiés (ou du moins certains d’entre-eux) en ont profité pour dresser des barrages enflammée quartier de Sainte-Thérèse. Drôle de façon de lutter contre la violence !

Les motards étant tout à fait étrangers à cette situation, la préfecture leur a donné rendez-vous pour parler violence et actions possibles le 30 août. Ils ont été reçus comme promis.

Que s’est-il passé ? Les motards ont voulu savoir ce qui était fait par les autorités de l’Etat pour enrayer cette vague de violence. Il leur a été répondu qu’un contrat territorial sera mis en place sous peu. Ce contrat comprendra de nombreuses mesures de façon à palier au problème d’insécurité et de violence.

Les motards se sont dit un peu déçus. Mais, ils reconnaissent que ce n’est pas facile de gérer la situation. Ils retiennent comme positif le fait que la préfecture leur a dit qu’ils seraient associés à des ateliers de travail pour ce qui concerne l’insécurité routière.

Reçus peu après par Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, ils ont soulevé les mêmes problèmes. Le maire, qui n’est pas compétent en matière de sécurité routière ou autre, a donné l’assurance qu’il ferait la maximum avec ses services…

Lui aussi a parlé du contrat territorial et des assises qui vont bientôt se mettre en place en octobre. La mairie fera elle aussi appel aux motards et aux associations.

Les motards se sont montrés satisfaits.

Ils attendent de voir se concrétiser les promesses faites.

Plus de morts dans la rue que sur la route

En fait, les Martiniquais sont d’autant plus choqués par la situation qu’il y a désormais plus de morts par balles ou coups de couteau depuis le début de l’année (le 21e c’était ce week-end) que de morts sur la route. S’ils regrettent le retour des radars sur les axes routiers très fréquentés, mis en place dit la préfecture pour sensibiliser les automobilistes au respect des vitesses maximum autorisées, ils préféreraient plus d’actions contre les gangs, les bandes armées…

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