Martinique. Un navire de pêche volé retrouvé à Sainte-Lucie et restitué à son propriétaire

Jeudi 7 novembre, un marin-pêcheur de la commune du Marin a signalé à la Gendarmerie le vol de son navire.

La Gendarmerie et la Direction de la mer ont alors immédiatement pris contact avec l’attaché de sécurité intérieure de l’Ambassade de France à Sainte-Lucie. Celui-ci a mobilisé les autorités locales avec lesquelles un travail de coopération a été entrepris pour lutter contre le trafic issu du vol des navires des pêcheurs martiniquais.

Grâce aux recherches communes et massives déclenchées par les autorités sainte-Luciennes à la demande de la France, le navire est alors repéré vers 8 heures.

Après de minutieuses investigations dans le quartier en question, les effectifs de la police de Sainte-Lucie ont fini par retrouver le moteur du navire, déjà partiellement démonté dans une maison abandonnée. Parallèlement, les recherches quant à la coque du navire se sont poursuivies dans d’autres secteurs.

La coque est finalement retrouvée à 12 heures par les enquêteurs de l’unité de lutte contre le trafic de stupéfiants.

Suite au contrôle des différents documents requis par les autorités de Sainte-Lucie (certificat d’immatriculation, propriété et plainte), le bateau et le moteur ont été restitués le 13 novembre à leur propriétaire par la Marine Unit de la Royal Saint Lucia Police Force.

Ce dénouement est le fruit à la fois de la mobilisation rapide des services de l’État en Martinique (Direction de la mer, Gendarmerie), de l’Ambassade de France à Sainte-Lucie et des autorités locales, d’une coopération renforcée entre la France et Sainte-Lucie ainsi que de l’attention et de l’engagement des pêcheurs martiniquais à saisir dans les plus brefs délais les autorités pour mettre fin à ce trafic important dont ils sont victimes.

Il s’agit de la deuxième affaire qui se résout ainsi favorablement depuis l’arrivée de l’attaché de sécurité intérieure nouvellement nommé.

Le préfet de Martinique rappelle la nécessité de demeurer vigilant et de déclarer rapidement la disparition de son navire pour permettre aux forces de l’ordre des deux territoires d’agir de concert et d’obtenir le même dénouement.

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