L’an dernier, il y avait sècheresse en Martinique et la production de miel en a pâti. Cette année, ce sont les pluies qui menacent les producteurs de miel.
Qu’il pleuve trop, qu’il vente, qu’il ne pleuve pas assez, les producteurs de miels ne savent plus à quel saint se vouer.
L’an dernier, de fortes sécheresse avait empêché les abeilles de butiner sur des fleurs absentes ; depuis le début de l’année, c’est la forte pluviométrie qui impacte la récolte : les abeilles peuvent difficilement butiner alors qu’il pleut à verse…
Que faire ? Importer du miel de Cuba, « garanti sans pesticide », dit-on, mais Cuba est loin de pouvoir garantir quoi que ce soit, le paupérisme ambiant sinon la misère qui touche les populations — dans certaines régions, les gens ont faim, faute de vivres — pouvant entraîner des abus. Surtout sur des produits à l’export qui ramènent des euros !
Reste l’importation de miels européens qui, s’ils ne viennent pas de France, peuvent tout autant être sujets à caution.
Les producteurs de miel de Martinique ont-ils bénéficié des aides post-sécheresse ? A les en croire, non, puisque leurs pertes étaient moindres ou que la paperasse à remplir ou à fournir pour obtenir ces aides est particulièrement rébarbative…