Martinique. Malgré l’apaisement promis par l’intersyndicale, des coups de feu ont blessé des forces de l’ordre cette nuit

Des violences ont de nouveau eu lieu en Martinique dans la nuit de mardi à mercredi. Pourtant, après avoir été reçue par Stanislas Cazelles, le préfet de région, l’intersyndicale avait décidé de lever les barrages pour éviter un emballement de la situation comme en Guadeloupe.

Stanislas Cazelles, préfet de la Martinique, a reçu l’intersyndicale à l’origine des barrages et manifestations, mardi après-midi et une série de rendez-vous a été prévue pour étudier point par point le cahier des revendications sociales. 

Immédiatement, l’intersyndicale affirmait que les barrages allaient être levés afin de permettre aux Martiniquais de vaquer à leurs occupations et à la tension relevée aux alentours des barrages de retomber.

Malgré cela, des échauffourées ont émaillé la nuit de mardi à mercredi, particulièrement violentes, faisant neuf blessés. Parmi les neuf blessés il y aurait cinq gendarmes mobiles et quatre policiers.

Ces membres des forces de l’ordre ont été blessés dans le quartier de Sainte-Thérèse, à Fort-de-France, qui avait été déjà le théâtre dans la nuit de lundi à mardi de tirs en direction des forces de l’ordre.

« Deux individus ont été arrêtés à Schœlcher après qu’une bande circulant à moto a ouvert le feu sur les gendarmes qui tenaient un contrôle routier à la pointe de Jaham », affirme la gendarmerie. Un tireur a été arrêté à Sainte-Thérèse par la police nationale.

Depuis lundi, le réseau routier reste perturbé, avec des barrages bloquant les principaux axes de circulation. 

Va-t-on assister, comme en Guadeloupe, à une prise en main des barrages par des jeunes en colère et des riverains des quartiers populaires de Fort-de-France ? Que pèsent les déclarations d’apaisement de l’intersyndicale ? A suivre avec attention.

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