Martinique. L’intersyndicale annonce un assouplissement des barrages

Pour le ravitaillement des stations-service et des commerces, l’intersyndicale, mobilisée depuis le 22 novembre, devrait permettre une circulation plus fluide ce jeudi 2 décembre, sur les routes de Martinique.

Ce mercredi 1er décembre, les membres de l’intersyndicale de Martinique ont annoncé une journée d’assouplissement des barrages pour ce jeudi 2 décembre. Une mesure pour permettre le ravitaillement, notamment des stations-service et des commerces.

« La grève continue »

Cet assouplissement était d’ores et déjà prévu mardi 30 novembre, mais l’intervention des forces de l’ordre sur les barrages ont poussé les manifestants à renforcer leur présence. Pour autant, certains barrages ont bel et bien été débloqués durant la nuit du mardi 30 novembre et la journée du mercredi 1er décembre.

L’intersyndicale a également fait savoir que malgré son ouverture à la négociation, le mouvement de grève contre l’obligation vaccinale, le pass sanitaire, la vie chère et la situation précaire d’une partie de la jeunesse, était maintenu.

Rodolf Etienne

« Aucun engagement ferme »

Dans un communiqué daté du 30 novembre, l’intersyndicale fait connaître son compte-rendu suite à son entrevue avec le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, en préfecture le même jour. En préambule, l’intersyndicale « dénonce fermement les propos stigmatisant les Guadeloupéens, en tentant de les opposer aux Martiniquais qui eux seraient de bons élèves ».

L’intersyndicale poursuit : « Dans sa déclaration à la presse, Sébastien Lecornu n’a pris aucun engagement ferme sur la réintégration des agents suspendus et le versement de leur salaire ». Ainsi, selon l’intersyndicale, « les déclarations du ministre des Outre-mer à la presse, que de vagues promesses « d’adaptabilité » ne peuvent tenir lieu d’engagements fermes permettant d’appeler à la levée des barrages ».

Les syndicats concluent par une mise en garde ferme au gouvernement, si celui-ci décidait d’engager les débats à la faveur de la duperie ou de la répression de la population par la force.

Le document est signé des syndicats : ADMP, CDMT, CGTM, CI972, STM, CRPM, CTCU, FDTM, FO, FTI972, SAPEM, SDAM, SIMP, SRATM, STPM, TDPD, UATM, UGTM, UNSA, UNOSTRA, USAM, UTRM. 

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