Une demande de déclaration d’état de catastrophe naturelle a été formulée par plusieurs élus de la Martinique. Le préfet Stanislas Cazelles s’est rendu dans le Nord-Atlantique pour évaluer les dégâts.
Après les violentes pluies qu’a connues la Martinique ces derniers jours et compte tenu des nombreux dégâts occasionnés dans plusieurs communes, notamment du Nord-Atlantique, une demande de déclaration d’état de catastrophe naturelle a été formulée par plusieurs élus de l’île. Alfred Marie-Jeanne, président de la Collectivité territoriale de la Martinique, soutenu par Catherine Conconne, sénatrice, ont respectivement fait remonter leur doléance auprès du préfet, Stanislas Cazelles, et de l’Etat.
Six communes sont concernées
Jeudi 12 novembre, le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles, s’est rendu dans plusieurs communes du Nord-Atlantique pour mesurer l’impact des dégâts : routes coupées, familles évacuées de leur domicile, maisons fissurées, coulées de boue, ruptures de canalisations d’eau potable, murs d’écoles fissurés. Six communes sont ainsi concernées par l’état de catastrophe naturelle : Trinité, Gros-Morne, Lorrain, Marigot, Sainte-Marie et Robert.
Vigilance jaune jusqu’au 14 novembre…
La demande d’état de catastrophe naturelle devrait être finalisée dans les quatre prochaines semaines. Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a été sollicité pour établir ses conclusions dans le dossier sur les glissements de terrain. Météo France fournira, pour sa part, des éléments sur la pluviométrie exceptionnelle qu’a connue cette partie de l’île. La Martinique reste en vigilance jaune jusqu’au samedi 14 novembre, selon météo-France.
Rodolf Etienne