Plus de 171 bâtiments et de 1000 emplois ont été impactés en Martinique, 50 dossiers de demandes de chômage partiel ont été déposés, suite aux exactions commises ces derniers jours.
Le MEDEF Martinique appelle à « mettre un terme immédiat aux pillages et destructions d’entreprises, qui aggravent la situation économique du territoire, mettent en danger les personnes et menacent les emplois ».
Devant la situation qui s’aggrave en Martinique ces derniers jours et suite aux derniers dérapages violents, le MEDEF Martinique appelle au retour au calme immédiat, « préalable nécessaire à toute sortie de crise ». Le MEDEF Martinique souligne que le processus de négociation entamé doit se poursuivre pour aboutir à une baisse des prix.
L’organisation représentative des entreprises de Martinique alerte sur l’impact des destructions d’emplois entrainées par les pillages, dégradations et incendies commis ces derniers jours sur le territoire. Plus de 171 bâtiments ont été impactés sur le territoire. 50 dossiers de demandes de chômage partiel ont été déposés par des entreprises. Plus de 1000 emplois sont d’ores et déjà directement impactés.
« Détruire les entreprises martiniquaises n’apporte aucune solution »
« Nous comprenons les difficultés liées à la vie chère, mais détruire les entreprises martiniquaises n’apporte aucune solution, bien au contraire, précise Catherine Rodap, présidente du Medef Martinique. Nous sommes aux côtés des entrepreneurs victimes de ces violences et de leurs salariés que ces actes mettent au chômage technique. Les épisodes de pillages et d’incendies récents ne font qu’aggraver la situation de l’île et ne règlent en rien le processus de baisse des prix nécessaire. Nous appelons à la raison l’ensemble des acteurs concernés. Des solutions sont à l’étude, il est impératif de ne pas fragiliser encore plus le tissu économique de notre territoire. »
Conscients des difficultés engendrées par la cherté des prix, les adhérents du Medef Martinique soulignent cependant que détruire les entreprises est contreproductif à tous points de vue (…).
La spirale de violence ne peut qu’aggraver le problème de la vie chère : « elle a déjà conduit à la perte de plusieurs dizaines d’emplois et rend impossible pour les employeurs d’assurer la sécurité de leurs salariés et de leurs entreprises. Pour les salariés qui ont perdu leur emploi, ceux dont les véhicules ont été incendiés, ou ceux dont les biens ont été détruits, la lutte contre la vie chère perd tout son sens ».
Le MEDEF Martinique invite les parties prenantes à « poursuivre le dialogue engagé dans le cadre des tables rondes se déroulant à la Collectivité Territoriale de Martinique, seul cadre approprié pour obtenir une baisse des prix pour les produits de grande consommation. »