Pourquoi ? Parce que l’espace et le jardin, au cœur de Fort-de-France, sont occupés par les adversaires du non-lieu dans l’affaire du Chlordécone.
Au départ, il y avait une protestation, à partir du 27 janvier, sous la forme de quelques tentes, de quelques militants.
Aujourd’hui, comme l’indique Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, la protestation a pris une autre forme. Les jardins sont occupés, massivement, avec des débats qui dépassent l’affaire Chlordécone. C’est devenu « L’espace légitime-défense ».
« Il y a des constructions, des gens qui y vivent.. »
Si le politique comprend le combat contre le non-lieu, qu’il fait sien, affirmé à plusieurs reprises, notamment dans un courrier de protestation au président de la République, il ne peut accepter que l’occupation de ce lieu public, le jardin de l’Espace Camille-Darsières, se transforme en forum politique.
Et surtout que ce jardin et cet espace soient interdits aux foyalais et aux salariés des administrations et des entreprises qui sont autour du jardin, qui se plaignent de nuisances sonores, notamment. La clientèle des entreprises ne fréquente plus le lieu.
Didier Laguerre ne peut pas permettre qu’un tel lieu soit occupé, catastrophe annoncée en cas d’événement naturel : tremblement de terre, risque d’incendie, etc.
« Il y a trop de problèmes d’insécurité sur ce lieu. Je ne veux pas qu’il y ait des morts en cas d’événement. »
« La cause en question ne doit pas mettre en danger les citoyens. Lundi matin (ce matin), a-t-il dit, nous ferons ce qu’il faut pour fermer cet espace. »
Didier Laguerre :