Philippe Jock, président de la CCIM, a été réélu président du conseil de surveillance du Grand Port maritime de la Martinique (GPMM) pour cinq ans. Serge Letchimy veut que cette élection soit cassée en vertu d’une promesse qui lui aurait été faite de confier le port à la CTM…
En fait, Serge Letchimy s’oppose à un agrandissement du port de Fort-de-France s’il doit devenir un grand port de transbordement comme le sera Pointe-à-Pitre dans les années à venir.
Il fait référence, depuis lundi, à l’échec, selon lui voulu par l’Etat, de son poulain, Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, qui n’a recueilli que 5 suffrages derrière Philippe Jock, 7 suffrages, quatre représentants de l’Etat étant réputés s’être abstenus… alors que Jean-François Carenco aurait promis… de soutenir que la présidence du conseil de surveillance revienne à la CTM.
La suite de cette histoire d’égo se trouve dans un courrier envoyé au ministre délégué en charge des Outre-mer par un Serge Letchimy couroucé qui, dans un premier temps rappelle que le ministre lui avait promis… que ce n’est pas un caprice… que c’est légitime que la CTM soit chef de file en Martinique… avant de menacer de couper les fonds Feder de la Région destinés au port ou de ne plus faire siéger les représentants de la CTM au conseil de surveillance.
Philippe Jock, élu à la régulière, selon lui, n’a pas du tout l’intention de céder devant ces menaces. Jean-François Carenco, qui a rencontré en Martinique Serge Letchimy, a dit en Guadeloupe que pour ce qui est des grands travaux qui vont commencer sous peu en Martinique, le financement est bouclé. Et qu’il faut qu’en Guadeloupe l’on réunisse, avec l’Etat, la Région, d’autres financeurs, 194 millions d’euros pour démarrer et réaliser rapidement des travaux d’agrandissement.
« Les bateaux arrivent bientôt ! », a lancé Jean-François Carenco.
Le courrier de Serge Letchimy :