Lundi 15 mai, Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de Martinique, Jean-Christophe Bouvier, préfet de Martinique, Bruno Nestor Azérot, président de CAP Nord, Emile Gonier, vice-président de la CACEM et Samuel Tavernier, vice-président de l’Espace Sud ont procédé à la signature de la convention constitutive du Groupement d’Intérêt Public Anti-Sargasses de Martinique, au Port de Pêche de Trinité.
La constitution de cette structure unique de gestion des sargasses est une étape importante vers une réponse concertée et permanente aux problèmes engendrés par les sargasses tant sur la santé des Martinique, que sur les conditions d’exercice des professionnels de la pêche et sur les dégradations matérielles et immobilières.
En effet, à l’issue d’une mission de préfiguration technique, le GIP Anti sargasses sera en charge :
– de la coordination et l’animation de la recherche scientifique,
– de la coopération internationale sur la lutte contre les sargasses
– de l’information et de l’accompagnement des habitants concernés
– du pilotage du ramassage des algues sargasses en mer, sur terre, de leur transport et de leur valorisation.
Dans l’intervalle, en attendant que le GIP Anti-Sargasses soit pleinement opérationnel, une priorité de ramassage en mer a été définie, à titre expérimental, et la Collectivité a mobilisé des fonds FEDER à hauteur de plus de 2,8 millions d’euros afin de programmer différentes initiatives de lutte contre les invasions de sargasses sur le littoral. Il s’agit notamment de :
– la construction des barrages en mer contre l’invasion des algues sargasses de la ville du Robert
– l’acquisition d’engins et de matériels mutualisés pour la collecte des algues sargasses et leur transport vers des lieux de traitement de CAP Nord
– l’acquisition d’équipements pour la mutualisation de l’enlèvement des algues sargasses sur les communes du François, Vauclin, Diamant et de Sainte-Anne.
D’autres opérations d’installation de barrage, d’acquisition d’engins et d’enlèvement de sargasses sont également en cours d’instruction pour un montant de plus de 1.6 millions d’euros.
Le GIP Anti-Sargasses permettra un travail collaboratif entre la CTM, l’Etat, les EPCI et les communes pour traiter efficacement le problème des Sargasses en Martinique.