Plus de 130 entreprises dégradées, pillées, incendiées. 1 200 salariés placés en chômage partiel. 500 véhicules incendiés. Bilan des émeutes : 100 millions d’euros de dégâts. Maintenant, il faut indemniser les victimes.
Le président du Conseil exécutif de la CTM a organisé une réunion de travail avec les organisations économiques et les assureurs de Martinique pour accompagner au mieux les entreprises impactées par la crise sociale actuelle, dégradées, pillées ou incendiées.
Plus de 130 entreprises sont concernées. 1 200 salariés ont été placés en chômage partiel. 500 véhicules ont été incendiés. Les entreprises du secteur du tourisme, de la restauration, des loisirs, du commerce de détail, du transport, enregistrent des pertes estimées entre 40% et 80% de chiffre d’affaires. A ce jour, les dégâts sont estimés entre 80 et 100 millions d’euros.
Les assureurs martiniquais sont mobilisés. Les premières expertises ont été réalisées et les acomptes dus aux assurés sont en cours de paiement. En Martinique, les assureurs sont essentiels au bon fonctionnement de l’activité économique mais sont en première ligne dans la prise en charge des dégâts des assurés, entreprises, particuliers ou administrations.
« Gardons à l’esprit que notre pays reste exposé aux catastrophes naturelles : ouragans, inondations, glissements de terrain, séisme, éruption volcanique », souligne le président Letchimy.
« Dans le cadre des travaux préparatoires à la rédaction d’un projet de loi d’orientation et de programmation pour le développement de la Martinique, assureurs, élus et organisations économiques travaillent ensemble pour permettre une prise en charge totale des risques des assurés, y compris ceux liés aux émeutes, pillages et dégradations volontaires », précise-t-il.