L’intersyndicale de 20 organisations qui est à l’origine de la mobilisation en Martinique a fait le point lors d’un rassemblement au stade de Dillon à Fort-de-France, en tout début de matinée de mercredi 24 novembre.
Depuis la veille au soir, l’on pensait que, reçus par le préfet de région Nicolas Cazelles, ayant obtenu l’assurance de négociations, l’intersyndicale avait donné un mot d’ordre, celui de lever les barrages. Interprétation hâtive de déclarations mal comprises, semble-t-il, faites au sortir de la préfecture.
L’appel à la levée des barrages ne concernerait que la gestion de la nuit compte tenu des débordements, a rectifié l’intersyndicale ce matin après avoir réfléchi toute la nuit. Pas question de céder d’un pouce sur la mobilisation et la grève générale.
D’où une situation qui n’est pas loin de ressembler, ce mercredi, à ce qu’elle est en Guadeloupe. Tous les axes routiers stratégiques de la Martinique sont bloqués, notamment au rond-point de Mahault, à Carrère, au Marin, à Trinité, à Saint-Pierre, à la sortie du Francois, à la sortie du Robert en direction de Fort-de-France, le fameux Pont de la Lézarde, l’accès à la zone de Champigny…
En fait, les barrages évoluent au fil de la matinée… Blocages cependant particulièrement fermes sur l’essentiel des barrages.