Martinique. 287 000 euros pour l’Habitation Leyritz de Basse-Pointe

La Mission Patrimoine soutient la rénovation de l’ancienne sucrerie Leyritz de Basse-Pointe.

Confiée à Stéphane Bern, la Mission Patrimoine est déployée par la Fondation du Patrimoine, soutenue par le ministère de la Culture et la Française des Jeux (FDJ). Les actions de la Mission Patrimoine permettent la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
A ce titre, le projet de rénovation de l’ancienne sucrerie de l’habitation Leyritz a été sélectionné pour un accompagnement financier de 287 000 euros. L’Habitation Leyritz figure parmi une centaine d’autres sites nationaux qui bénéficient d’une dotation de la Mission Patrimoine.

Du tabac à la canne à sucre 

Edifiée en 1713, agrandie en 1830, l’Habitation Leyritz pratiquait, à ses débuts, la culture du manioc et du tabac. Ensuite, elle évoluera vers la culture de la canne à sucre. Aux alentours de 1850, elle se tourne vers la production de tafia et de rhum. La distillerie fonctionnera ainsi jusqu’au début du XXe siècle avant de péricliter.

Une première réhabilitation, réalisée dans les années 1970, avait fait de ce haut lieu l’un des hôtels et lieux d’animation les plus dynamiques de la Martinique.

A terme une vingtaine d’emplois pérennes 

En 1974, Valéry Giscard d’Estaing et Gérald Ford s’y sont rencontrés. Plus tard, ce sera au tour d’Aimé Césaire et Léopold Sedar Senghor. A la suite du cyclone Dean en 2007, le lieu avait été laissé à l’abandon avant sa reprise par les actuels propriétaires. La plupart des bâtiments, moulin à canne, roue à aube, distillerie, rue case nègres, maison du géreur et du maître, sont aujourd’hui très dégradés.

Une partie des lieux a également été classée au titre des monuments historiques depuis 2014. Le projet final à l’Habitation Leyritz devrait permettre la création d’une vingtaine d’emplois pérennes. 

Rodolf Etienne

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​