Marie-Galante : une année sous le signe de la transition écologique

Organisée à Capesterre, une réunion publique a permis aux membres de la société civile de mieux appréhender les atouts de Marie-Galante en matière de transition écologique.

Patrick Chelza, SCIC Marie-Galante au coeur de l’entrepreneuriat.

Porteuse d’un projet de légumerie, la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Marie-Galante au cœur de l’entrepreneuriat est à l’initiative d’une réunion publique organisée à Capesterre, le 28 décembre.

Les membres de la société civile ont répondu présent à ce rendez-vous qui marque le point de départ des actions que la SCIC Marie-Galante au cœur de l’entrepreneuriat entend déployer, notamment à destination du grand public. Ce mois de janvier, la SCIC débutera ses activités. Une fois par mois, une réunion thématique sera organisée.

« Avec le projet de légumerie/conserverie, nous faisons de la transition écologique une priorité, affirme Patrick Chelza, de la SCIC Marie-Galante au cœur de l’entrepreneuriat. Cette réunion a clôturé l’année 2023 et annoncé les étapes à venir en 2024. Il s’agit vraiment pour nous de permettre à chacun de s’informer sur les atouts de l’île qu’il peut capitaliser et sur l’accompagnement que la SCIC peut leur apporter pour développer leurs projets. »

Plus de trois heures de présentations et d’échanges avec Jean-Claude Maes, maire de Capesterre, Philippe Wattiau, chef de la mission Développement durable et évaluation environnementale, à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), et Gérald Bougrer, consultant, ont permis de mieux appréhender les atouts qu’offre Marie-Galante et d’envisager de prendre une part active à cette transition écologique en marche.

De l’agriculture à l’agro-transformation

Philippe Wattiau, DREAL.

Chef de la mission Développement durable et évaluation environnementale, à la DREAL, Philippe Wattiau considère les projets en lien avec l’alimentation, essentiels. « Le projet de légumerie à Marie-Galante pourrait poursuivre son développement avec l’usine d’agro-transformation qui sera au Moule, et permettra d’alimenter la Guadeloupe », précise-t-il.

Parmi les autres atouts que l’île pourra mettre en avant, l’économie circulaire de l’eau, avec la Communauté des communes de Marie-Galante, la valorisation des sargasses, mais aussi le développement du transport maritime entre les communes de l’île « comme un taxi » sont porteurs de sens pour Philippe Wattiau.

Jean-Claude Maes, maire de Capesterre, présent lors de la réunion publique, a déjà engagé sa commune dans la voie de la transition écologique avec la Communauté des communes pour un projet de piste cyclable. D’autres sont à venir, notamment avec une unité de traitement des sargasses, véritable fléau pour la ville.

Capesterre entend faire des sargasses, véritable fléau, une plus-value.

« Le travail se poursuit, soutient Jean-Claude Maes. Une fois le barrage anti-sargasses installé, Capesterre pourra retrouver son attractivité ! D’autre part, la réhabilitation du Moulin de Bézard sera effective courant 2024. »

Récemment labellisée Village d’avenir, la commune de Capesterre dispose d’une zone, à Borée, où l’éclairage public est alimenté par l’énergie solaire. Un exemple à suivre !

Cécilia Larney

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