Marie-Galante. Semaine de la presse au lycée Hyacinthe-Bastaraud

A Grand-Bourg, la Semaine de la presse à l’école a pris une autre dimension, cette année. L’espace d’une journée, les élèves du collège Baclet (Saint-Louis) et ceux du lycée Hyacinthe-Bastaraud ont pu échanger avec des journalistes et illustrateur invités pour l’occasion.

Les métiers de la presse, Comment couvrir un événement ? Quel est le circuit de l’information ? Pourquoi la presse est-elle payante ?… sont autant de thèmes qui ont été abordés tout au long de la journée de ce lundi 21 mars, au lycée Hyacinthe-Bastaraud (Grand-Bourg).

Un exercice de pédagogie pour les journalistes présents : Stéphanie Sérac (Foufougong), Jacques Dancale (Nouvelles Semaine), Paul Quellery-Selbonne (Nouvelles étincelles) et Cécilia Larney (Karib’Info et L’Hebdo Antilles-Guyane). Eric Nagau, illustrateur, apportait la touche artistique au tableau.

Une rencontre avec des professionnels… pour aller plus loin

Paul Quellery-Selbonne, des Nouvelles étincelles et Jacques Dancale, de Nouvelles Semaine.

Chaque année, le lycée de Grand-Bourg met en place des activités particulières en interne à l’occasion de la Semaine de la presse à l’école.

L’édition 2022 a permis d’aller plus loin en conviant des professionnels de la presse à échanger avec les lycéens, mais aussi un groupe du collège Baclet de Saint-Louis.

Un choix d’autant plus pertinent que, face aux « Fake News » et aux réseaux sociaux, cette rencontre a permis d’alerter ces adultes en devenir sur l’importance de développer dès à présent leur esprit critique.

Un projet phare pour la section Maintenance nautique

Suzie Martias-Dorville, proviseure.

Un temps fort dans la vie de l’établissement de 485 élèves qui, en dépit du contexte sanitaire, met en place des projets pédagogiques pour permettre aux élèves d’appréhender au mieux leur avenir.

L’un des projets les plus ambitieux du lycée Hyacinthe-Bastaraud concerne la spécialité Maintenance nautique. Prévu sur 3 ans, ce projet, soutenu par les fonds européens, a débuté dès l’année dernière. De la Seconde à la Terminale, les élèves bénéficient d’une initiation à la voile, de niveau I à II. Parallèlement, ils découvrent les métiers liés au monde de la mer, sont impliqués dans les activités autour du nautisme qui se déroulent dans l’archipel. « Les élèves de la filière Maintenance nautique ont pris part à l’accueil de la Mini-Transat à Saint-François, il y a quelques mois », précise Suzie Martias-Dorville, proviseure du lycée Hyacinthe-Bastaraud.

Des filières impactées par la pandémie

Si la Maintenance nautique reprend un rythme de croisière, d’autres filières subissent les effets de la pandémie. Le lycée de 485 élèves enregistre une baisse d’effectifs en Hôtellerie/restauration, en Petite enfance…, qui accueillent traditionnellement des élèves de Guadeloupe dite continentale.

« Les parents ont de plus en plus de mal à trouver des familles d’accueil à Marie-Galante, explique la proviseure. Même hébergés à l’internat du lycée, ils doivent avoir un relais à Marie-Galante, sans compter le coût de l’internat qui est élevé, malgré les aides. »

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