L’usine sucrière de Grande Anse de Marie-Galante est à l’arrêt, pour 10 mois au moins, après que la chaudière eu rendu l’âme, le 14 avril, deux jours après le début de la campagne. Chaudière pour laquelle la SRMG (Sucrerie et rhumerie de Marie-Galante) a dépensé, dit-on, plus d’un million d’euros entre deux campagnes, à l’intersaison, pour la remettre à niveau.
Très inquiet de la situation, le président de Région, Ary Chalus, s’est rendu à Marie-Galante mercredi 21 avril pour rencontrer les planteurs et les assurer du soutien de la Région.
Chef de file du développement économique, la Région, comme l’a soutenu le président, « va accompagner les professionnels de la filière dans les choix et les solutions qu’ils proposeront pour sauver la récolte. »
Une île aux abois
Quelle que soit la solution trouvée, elle concernera un millier de planteurs de cannes, des milliers de coupeurs (la mécanisation est quasi inconnue sur la Grande Galette). L’une des solutions serait de transporter par bateau les cannes pour qu’elles soient broyées par l’usine de Gardel, au Moule (merci la déperdition en sucre !). L’autre, émise par Jean Girard, ancien maire, ancien conseiller général, ancien conseiller régional (les conseilleurs ne sont pas les payeurs) de demander à l’Etat de payer les cannes coupées, les cannes sur pied.
En effet, la filière canne-sucre-rhum est primordiale pour l’économie de l’île et le maintien des emplois des Marie-Galantais.
Au cours de sa visite, Ary Chalus a de même rencontré les maires de Grand-Bourg et Capesterre, visité des travaux régionaux : routes, gymnase de Grand-Bourg, etc.