Sur l’île aux 100 moulins, des planteurs de canne ne veulent pas s’en laisser conter.
Alors que le début de la saison cannière a été marquée par des soubresauts en Guadeloupe « continentale », à Marie-Galante, où la campagne doit démarrer ce jeudi 4 avril, des planteurs, réunis au sein du Kolektif Plantè Marigalanté, donnent de la voix pour réclamer le « juste prix » de la tonne de canne, aligné sur le prix réclamé en Guadeloupe, pour vivre de leur travail.
À la veille du long week-end de Pâques, le 28 mars, la commission mixte de l’usine de Grande-Anse a acté l’ouverture de la campagne sucrière le 4 avril. « Dans la filière, des milliers de petits planteurs de toute la Guadeloupe crient leur désarroi face aux dettes déjà en cours, ils réclament un juste prix de la tonne de canne, indiquent les membres du Kolektif Plantè Marigalanté. Certaines personnes sans souci de nous consulter décident de lancer un appel à la récolte à Marie-Galante, le 4 avril. »
Pour le Kolektif, la messe est dite : il n’y aura pas de coupe à moins de 120 euros/tonne… « et sans condition de richesse. » Le Kolektif appelle les planteurs à ne pas accepter une « rémunération en dessous du prix de revient. »
L’appel du Kolektif sera-t-il entendu ? Réponse, le 4 avril…
