A l’initiative de la Société coopérative d’intérêt collectif (SIC) Marie-Galante au cœur de l’entreprenariat, des échanges fructueux devraient aboutir prochainement à la création d’un tiers-lieu permettant la valorisation des produits de l’agriculture.
Au chapitre des actions à mettre en place pour faire revivre durablement et urgemment l’économie de Marie-Galante, les discussions amorcées dans les trois communes de l’île depuis juillet sont un bon présage.
Sous l’impulsion de Patrick Chelza, gérant de la Société coopérative d’intérêt collectif (SIC) Marie-Galante au cœur de l’entreprenariat, et président du Pôle territorial de coopération économique de Marie-Galante, les habitants de l’île ont été conviés à plusieurs rencontres.
« Ce tiers-lieu sera un espace pour faire ensemble, insiste Patrick Chelza. Pour donner du sens à l’ensemble de l’économie de Marie-Galante, nous misons sur l’agriculture. Un tiers-lieu nourricier permettrait à la population de Marie-Galante d’être actrice du développement économique de l’île en valorisant les produits agricoles, fruits, légumes… dont ils disposent parfois en abondance. Grâce au tiers-lieu, ces produits pourront être transformés, conditionnés, commercialisés. Ce tiers-lieu nourricier permettra aussi d’aller plus loin dans la conservation des produits culinaires qui font la réputation de l’île. »
Fédérer pour mieux construire ensemble
Un projet qui s’inscrit aussi dans la mission d’évaluation des potentialités de l’île, confiée à la préfète Chantal Ambroise. L’Inrae, l’institut Pasteur, l’université de Fouillole, notamment le Pr Jean-Louis Mansot, physicien, ingénieur chimiste à l’Université Antilles-Guyane, entre autres, accompagnent le projet.
Une démarche qui se veut fédératrice pour mieux construire ensemble en valorisant au mieux le potentiel de l’île. Dès le 15 juillet, les Marie-Galantais ont été conviés à un premier échange autour de la création d’un tiers-lieu nourricier. Ce rendez-vous, qui s’est déroulé à Capesterre a été suivi de deux ateliers à Grand-Bourg, le 4 août, puis à Saint-Louis, le 18 août. « Avec ce projet qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire, nous voulons envoyer un signal fort pour la relance de l’économie de l’île », annonce Patrick Chelza.
Après les réunions publiques, bien suivies par les habitants de l’île, qui accueillent favorablement le projet, il s’agira de poser les bases administratives de la structure en établissant une charte, puis les statuts. Ensuite, viendront les discussions avec les maires des trois communes pour déterminer le lieu où la structure pourra être implantée.
Cécilia Larney
