Maïté Hubert M’Toumo prête pour mener le combat

Le combat syndical, Maïté Hubert M’Toumo connait. Militante de l’UGTG, elle a devenue, à l’issue du 6e Congrès, secrétaire générale du syndicat. Elle succède à Elie Domota.

Le 6e Congrès de l’UGTG s’est tenu à Bouliqui, aux Abymes, de jeudi à samedi. Chaque jour, précise un militant, « il y a eu 250 camarades ».
Ce qui prouve le dynamisme d’un syndicat devenu emblématique depuis qu’il a créé, avec d’autres syndicats et organisations, le LKP.

Le passage de flambeau, avec Raymond Gauthierot, Gaby Clavier, Elie Domota autour de la nouvelle secrétaire générale.

La figure d’Elie Domota a marqué le syndicat, après celles de Thernisien Nomertin, Rosan Mounien, Gaby Clavier, Raymond Gauthierot, d’autres encore.

Les 44 jours du LKP resteront comme un moment d’histoire syndicale. Depuis, l’UGTG qui était crainte avant 2009 l’est encore plus. Trois jours de discussions pour envisager un syndicalisme toujours plus engagé dans la lutte sociale et politique. Car, l’UGTG si c’est un syndicat fort est aussi un mouvement politique tout autant engagé.

C’est ce qu’ont rappelé ceux qui, dans les dernières heures du Congrès, se sont exprimés, représentants de syndicats amis : Michel Letapin, du SGE, Danielle Diakok, de la CGTG, Maryline Groevius-Pirbakas, de la FAEN/SNCL, Max Evariste, de FO, Jean-Marc Angèle, de Solidaires, Hilaire Luce, du Sunicag. Des messages de syndicats de Martinique et d’ailleurs ont été lus.

Raymond Gama, historien, a rappelé les luttes menées avec l’UGTG, le monde syndicat, les combats politiques, le militantisme pour l’indépendance.

« Sé yenki lalit ! »

Maïté Hubert M’toumo

Dans son discours, Maïté Hubert M’Toumo, qu’on sait entière dans ses propos et droite dans ses bottes, a été offensive. Elle a dit les combats qui sont ceux de la population : celui de l’eau, celui des terres, celui de l’éducation, celui de la santé. Eau qu’on n’a pas au robinet, terres confisquées, éducation décalée, santé sinistrée.

« Vi an nou an danjé ! Péyi la malad ! Sé yenki Lalit ki fé nou konstwi on dòt Gwadloup ! »

Deux mots d’ordre : mobilisation et solidarité.

Et la conclusion : « Nou ké raché lendépendans an péyi an nou ! Ansanm nou ka détotiyé péyi an nou. »

L’hymne de l’UGTG entonné et repris dans la salle. Vidéos Karib’Info

André-Jean VIDAL

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