Le collectif Lyannaj pou Dépolyé Matinik était réuni samedi 23 janvier, au Morne-Rouge pour dire non au plan chlordécone IV et dénoncer le possible non-lieu dans l’affaire de la chlordécone. Une manifestation qui avait pour but de sensibiliser la population sur le dossier chlordécone. Pour Philippe Pierre-Charles, porte-parole du collectif, le nombre fait la force. Il préconise une mutualisation des mobilisations avec les parties civiles guadeloupéennes. « Nous sommes pour toutes mobilisations communes. Si nous travaillons ensemble nous serons plus forts », commentait-il.
Des contacts ont d’ores et déjà été pris avec la Guadeloupe pour une mobilisation de concert, notamment avec l’association Vivre et le Mouvement paysan guadeloupéen. Sur le terrain, le collectif en a profité pour marteler les appels à la mobilisation commune avec la Guadeloupe. But ultime de ces rassemblements : obtenir la reconnaissance de l’empoisonnement des terres, de la faune, de la flore et des populations par la chlordécone. A terme, il s’agit d’obtenir réparation et indemnisation des victimes.
Rodolf Etienne