L’usine de Marie-Galante devrait trouver une certaine pérennité

Une visite fructueuse. Photos DR

Réunion avec les acteurs sur le devenir de l’usine de Marie-Galante, mardi 16 mars qui a donné lieu à a rédaction d’un relevé de décision que tous les acteurs du sauvetage de l’usine ont signé.

Comme il s’y était engagé le 1er mars auprès du Collectif pour la sauvegarde de la filière canne de Marie Galante, le président de Région s’est rendu ce mardi 16 mars sur l’île pour participer à la rencontre avec le préfet de région, Alexandre Rochatte, la présidente du conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, la présidente de la communauté de communes de Marie-Galante, Maryse Etzol, les usiniers et les agriculteurs, pour étudier les solutions envisagées pour la sauvegarde de la filière canne et la préservation de l’usine.

Le président de Région a réaffirmé la position de la Collectivité de garantir la présence d’une usine sucrière sur l’île. « La Région apportera son soutien et sera aux côtés des Marie-Galantais quel que soit le projet choisi. »

La Région versera
une prime aux planteurs

Pour renforcer les revenus des planteurs, la Région, a dit Ary Chalus, « s’engage à les accompagner en contribuant, à travers le versement d’une prime, dimensionnée sur le modèle de la prime bagasse. Cet accompagnement devrait permettre aux acteurs de la filière de dimensionner, sereinement, un projet Marie-Galantais pour l’avenir de la filière canne, qui soit voulu par l’ensemble des Marie-Galantais. »

Par ailleurs, la Région et le Département, comme l’a rappelé Josette Borel-Lincertin, sont prêts à accompagner financièrement la modernisation de l’usine sucrière.

S’agissant de l’unité de production d’énergie qui doit accompagner la transformation de Grand-Anse, plusieurs protagonistes ont trouvé un accord pour une unité de 6,5 MHz de puissance, tandis que les planteurs ont émis le souhait de voir celle-ci porter à 13 MHz.

Les prochaines discussions devraient permettre de finaliser un projet commun de nature à garantir la pérennité et la rentabilité de la filière canne-sucre-rhum qui dispose encore de nombreux atouts non encore exploités.

« La canne est une culture moderne, professionnelle, qui possède des atouts majeurs non encore pleinement exploités et indispensables à l’économie de Marie-Galante et de la Guadeloupe », a encore dit Ary Chalus.

Le relevé de conclusions :

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