Après le meurtre présumé d’une femme par son concubin, lundi 9 novembre, au Cap Macré au Marin (Martinique), l’Union des femmes dénonce une fois de plus la condition féminine en Martinique.
Présidente de l’Union des femmes de Martinique (UFM), Rita Bonheur fait entendre sa voix indignée : « Nous sommes vraiment sous le coup de l’émotion et de la révolte, déclare Rita Bonheur, au nom des femmes de Martinique. Nous sommes révoltées car, une fois de plus, il y a un féminicide et c’est toujours une fois de trop. Nous devons nous révolter tous et toutes contre cette barbarie, contre ce machisme, contre la banalisation de cette violence qui va jusqu’au meurtre. Toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné(e)s doivent réagir sur les réseaux sociaux et sur les médias pour faire entendre leur révolte et leur refus de cette violence. »
Une affaire qui intervient en plein reconfinement en Martinique, période propice aux violences au sein des familles. Compte tenu des mesures sanitaires, l’Union des femmes appelle la population à manifester mercredi 25 novembre, pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
Rodolf Etienne
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