Littérature. Pourquoi faut-il relire René Maran ?

Né de parents guyanais, René Maran, administrateur colonial, auteur de Batouala, est le premier Noir à recevoir le Goncourt, en 1921.

La1ere.fr explore l’héritage de René Maran dans Maran et moi, un podcast inédit avec les interventions de l’académicien Dany Laferrière, Françoise Vergès, Corinne Mencé-Caster…

Né en Martinique, le 5 novembre 1887, de parents guyanais, René Marana marqué son temps, laissé une trace dans la littérature et la politique de la Guyane, des Antilles et plus globalement de la France. En 1921, la publication de son roman Batouala provoque un séisme. Pour la première fois, un auteur, lui-même administrateur colonial, dénonce avec virulence les abus du système colonial français. La même année, les jurés du Goncourt couronnaient cette œuvre, faisant ainsi de René Maran le premier auteur noir à recevoir le prix Goncourt.

Londres, Gide, Senghor, Césaire… suivront

Batouala, le roman de René Maran, a eu une influence sur la plupart des intellectuels de son époque. Il ouvre la voie à la publication de plusieurs livres sur la situation dans les colonies, Terre d’ébène d’Albert Londres en 1929, les ouvrages d’André Gide dans les années 1930 ou encore, les poèmes de Senghor et d’Aimé Césaire.

Une publication qui reste d’actualité…

Un siècle plus tard, quel regard portent les intellectuels d’aujourd’hui sur l’œuvre de René Maran ?

Dans le podcast Maran et moi, Alexia Klingler invite Danny Laferrière,académicien, Françoise Vergès, politologue, Corinne Mencé-Caster, chercheuse en science du langage, Xavier Luce, doctorant et chercheur, et Nitza Cavalier, poétesse, à revenir sur l’héritage de René Maran, dont l’œuvre éclaire avec acuité nombre de questions que posent les formes actuelles de « la mondialisation », avec sa mise en relation, parfois harmonieuse, parfois conflictuelle, de tous avec tous.

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