En Guadeloupe, ce mardi 16 novembre, les syndicats de l’Education nationale ont appelé à la mobilisation contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Le personnel a répondu présent.
Concernés par l’obligation vaccinale, les infirmières et psychologues scolaires, sont pour certains, effectivement suspendus, faute d’avoir présenté un schéma vaccinal complet. Une obligation que dénoncent les syndicats de l’Education, dont la FSU, mobilisée depuis le 17 juillet, aux côtés des autres organisations syndicales de Guadeloupe, pour obtenir l’abrogation de la loi du 5 août 2021.
« L’ensemble du personnel se sent concerné. »
Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU.
Ce mardi 16 novembre, les syndicats de l’Education ont marqué une nouvelle étape dans leur mobilisation avec un appel à la grève.
« De nombreux collègues ont répondu à l’appel, constate Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU Guadeloupe. Le mouvement est bien suivant : le plus important, c’est que l’ensemble du personnel de l’Education nationale se sent concerné. Aujourd’hui, nous passons à une autre phase de notre mobilisation. Nous n’allons pas lâcher. Il est hors de question que des collègues qui ont toujours travaillé consciencieusement subissent aujourd’hui des menaces de sanctions, des suspensions et des retraits de salaire. Nous ne l’accepterons pas. »
« Le combat continue. »
Jean Dernault, Secrétaire général du Speg.
En fin de matinée, une délégation a été reçue par la rectrice. « Sans surprise, la rectrice nous a expliqué qu’elle n’avait pas le pouvoir de modifier la loi qui avait déjà subi un certain nombre d’aménagements, indique Jean Dernault, Secrétaire général du Speg. Le point positif, c’est la mobilisation importante de nos collègues devant le rectorat ce matin. Le combat contre l’obligation vaccinale continue. »
L’intersyndicale de l’Education et les organisations professionnelles tiennent une réunion ce mardi soir pour définir les prochaines actions à mener.
Cécilia Larney
