Selon les experts, en Outre-mer, l’intelligence artificielle offre de nombreuses possibilités pour stimuler le développement économique, améliorer les services publics et renforcer les compétences locales.
L’IA, l’intelligence artificielle, s’impose comme une nouvelle innovation numérique d’une ampleur comparable aux précédentes vagues qui ont apporté ordinateurs, internet, téléphones multifonctions. Autant de secteurs dans lesquels la France ne compte pas d’entreprises championnes. Pour ne pas rater le coche, les autorités encouragent les investisseurs publics et privés à soutenir les start-up tricolores apparues dans le secteur de l’IA. Des sommes importantes sont nécessaires pour financer outils de calculs et accès aux données, deux ingrédients indispensables à l’IA générative.
Des opportunités économiques
Pour les experts, en Outre-mer, l’intelligence artificielle offre de nombreuses possibilités pour stimuler le développement économique, améliorer les services publics et renforcer les compétences locales. Elle présente de réelles opportunités de développement économique et sociétal, notamment dans la gestion des risques naturels, la préservation de la biodiversité, la production d’énergie, l’optimisation des déplacements, l’agriculture, le droit, l’information… Chacun de ces registres, et d’autres encore, sont d’ores et déjà impactés par l’IA de manière spécifique.
Quelles seront les retombées de l’IA sur les Outre-mer ? Faut-il en attendre la création de nouveaux emplois avec l’accélération de l’innovation ou au contraire redouter la disparition de certains métiers du fait de l’obsolescence des compétences sur lesquelles ils sont fondés ?
Pour en débattre, le magazine Outre-mer, et si on bougeait les lignes, présenté par Sitianlati Daroussi accueille plusieurs invités : Sophie Lubin, présidente de l’association Maryse Project, Annick Girardin, sénatrice de Saint-Pierre et Miquelon, Frédéric Pascal, professeur Centrale Supélec, Gaël Musquet, hacker et météorologue.
Sur La1ere.fr et Martinique la 1e, mercredi 3 juillet, à 22 h 10.