Vendredi, les planteurs de Marie-Galante ont réussi, après bien des complications, à embarquer 500 tonnes (au lieu des 600 prévues) sur une barge à destination de la Guadeloupe.
En effet, la solution, faute de mieux, de faire broyer la récolte de cannes à sucre de Marie-Galante (prévisions 67 000 tonnes) à l’usine de Gardel, au Moule, sur le continent, a finalement été retenue après un mois de tergiversations…
Un protocole d’accord, signé entre toutes les parties — planteurs, usine, syndicats — a permis de mettre en place la procédure : les cannes sont déposées à l’usine de Grande Anse, analysées, pesées, puis emportées jusqu’à Folle-Anse, le petit port de l’île, où elles sont chargées à bord de la barge.
A l’arrivée à Pointe-à-Pitre, trois heures plus tard (mais il fut une journée pour charger la barge), les cannes sont déchargées, mises sur des camions de grande capacité et partent à travers la Grande-Terre vers le Moule et l’usine sucrière de Gardel.
Là, elles sont déchargées et broyées avec les cannes de la Grande-Terre et du bassin cannier du nord de la Basse-Terre.
Aux dernières nouvelles, les cannes sont bien sucrées, 9,61% de moyenne, ce qui est correct pour la saison, tandis que la pluie commence à tomber régulièrement sur l’archipel.
Ce premier essai, vendredi, a semblé positif. Le transport de la canne devrait commencer effectivement en début de semaine.