L’ESS s’inquiète « des conséquences d’une politique d’austérité » pour les plus vulnérables

Association représentative des acteurs et réseaux de l’économie sociale et solidaire, ESS France souligne « l’importance de maintenir un portefeuille ministériel explicitement dédié à l’ESS, positionné au sein du ministère de l’Économie et des Finances ».

Economie de l’insertion de toutes et tous dans la société, de la protection des plus vulnérables, de l’innovation sociale et environnementale, L’Economie sociale et solidaire est présente dans le quotidien de millions de citoyens. L’ESS, par sa contribution, représente « un véritable filet de sécurité pour la cohésion sociale, la vitalité de la démocratie ou encore la dignité des personnes ».

ESS France, qui prend acte de la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre, souligne « l’importance de maintenir un portefeuille ministériel explicitement dédié à l’ESS, positionné au sein du ministère de l’Économie et des Finances ».

Des budgets à sanctuariser

« Alors que tout semble indiquer que la réduction des dépenses publiques constituera une priorité du futur gouvernement », indique l’ESS qui fait part de « sa vive inquiétude quant aux conséquences d’une politique d’austérité qui concentrerait ses économies sur des actions constitutives du contrat social telles que la prise en charge des publics vulnérables, en matière de santé ou encore d’inclusion. Les acteurs de ses secteurs alertent depuis des années sur les difficultés économiques rencontrées et leurs conséquences sur la dignité des personnes prises en charge. Amplifier l’austérité sur ces sujets, c’est décider d’un plan social massif dans les entreprises et organisations de l’Économie sociale et solidaire. À des coupes directes, s’ajouterait une autre menace : celle des coupes indirectes via les budgets des collectivités territoriales, subissant eux aussi une politique d’austérité. Ces budgets doivent être sanctuarisés. »

Le bureau d’ESS France témoigne sa « vive préoccupation quant aux coupes budgétaires annoncées par le précédent gouvernement en matière de transition écologique : toute diminution des dépenses en la matière serait largement incompatible avec le caractère indispensable et urgent d’une politique publique ambitieuse pour lutter contre le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité. »

Pour l’ESS France, « un gouvernement sans majorité au Parlement doit savoir se retourner vers la société civile pour penser et mettre en œuvre les transformations dont le pays a besoin. » L’association se dit prête à engager le dialogue avec le gouvernement.

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