Lesprikason : léwòz et marches revendicatives avec Akiyo

Cette année, le mouvement culturel Akiyo a choisi de renouer avec son traditionnel rendez-vous des vacances, Lesprikason. Après la pause observée en 2020, crise sanitaire oblige, Akiyo est bien décidé à faire entendre son point de vue face aux restrictions sanitaires.

Guillaine Boucher, présidente d’Akiyo.

Depuis ce vendredi 23 juillet, la version 2021 de Lesprikason a été lancée au local du mouvement culturel Akiyo, à Chauvel (Les Abymes), par le traditionnel léwòz. « Lesprikason permet à chacun de profiter de ce que nous savons faire, de notre culture, d’être nous-mêmes, tout en respectant les gestes barrières », explique Guillaine Boucher, présidente du mouvement culturel Akiyo.

« Kannari kontré » et « déboulé », ce dimanche

Samedi 24 juillet, en fin de journée, les tambours d’Akiyo ont résonné entre Pointe-à-Pitre et Les Abymes. Une « marche revendicative » en kaki et casque blanc, que le mouvement culturel compte reconduire, ce dimanche 25 juillet après-midi (triko Lesprikason 2021, anba blan, tèt maré wouj, jon, vèw), après un « kannari kontré », au local du mouvement culturel, à Chauvel.

« Depuis un peu plus d’une année, rappelle Guillaine Boucher, présidente du mouvement culturel Akiyo, les Guadeloupéens ne peuvent pas organiser de manifestation culturelle et on en a assez. Cette année, Lesprikason est marqué par deux marches revendicatives pour dénoncer les restrictions qui ne sont pas les mêmes pour tous, le silence de nos politiciens, les menaces de licenciement de ceux qui refusent de se faire vacciner… Où allons-nous ? »

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