Un collectif dit « Kolèktif nou vlé dlo an wobiné », présidé par Catherine Joab, a expédié un courrier aux présidents des assemblées locales, aux présidents d’EPCI.
Dans ce courrier de deux pages, elle se prononce « pour une gestion partagée de l’eau. »
Que veut Mme Joab ? « Notre objectif premier est d’obtenir l’accès à l’eau dans des conditions telles que reconnues par les Nations Unies et consacrées par la Constitution Française. Ce qui, comme vous le savez, n’est plus le cas sur l’ensemble de la Guadeloupe, et ce, depuis plusieurs années. »
A cette fin, poursuit-elle, « excédés depuis trop d’années par des privations d’eau inacceptables, nous, vos électeurs et vos administrés, usagers de l’eau, nous sommes organisés au sein du kolèktif nou vlé dlo an wobiné à fin de promouvoir le droit à l’eau. »
« Notre collectif, affirme-t-elle, souhaite obtenir une gestion saine, vertueuse, transparente et partagée de l’eau, des infrastructures qui assurent sa production et sa distribution, et des financements qui y sont afférents. »
Demendant qu’on prenne en compte, dans toutes les discussions visant à établir un Syndicat Unique de l’Eau, le point de vue des usagers, elle conclut : « A vous, chers élus, à qui par le vote nous avons délégué notre pouvoir, nous vous demandons de vous positionner publiquement ainsi que dans toutes les instances où vous siégez, en faveur d’un organisme unique de gestion de l’eau où, à vos côtés et aux côtés des opérateurs, les usagers de l’eau auront toute leur place dans les instances délibératives. Nous souhaitons, avec vous, établir d’autres règles et d’autres fonctionnement pour un seul objectif : ne plus revivre cette situation, ni dans 10 ans, ni dans 100 ans. »
Le courrier de Mme Joab :