Les usagers de l’eau en Guadeloupe restent déterminés

Ce mardi 2 février, la Fédération des associations des usagers de l’eau de Guadeloupe (Fadueg) avait donné rendez-vous à ses membres près d’un point d’eau, à Colin (Petit-Bourg). Tout un symbole pour dénoncer une situation qui n’a que trop duré : un réseau de distribution d’eau obsolète, des robinets à sec et des factures exorbitantes. Sans parler du scandale financier qui en a découlé.

Ils étaient très peu nombreux à s’être déplacés, à Colin (Petit-Bourg), ce 2 février. Pour autant, les représentants affirment que les appels quotidiens d’usagers qui se plaignent du manque d’eau ou des factures exorbitantes qu’ils reçoivent, se comptent par dizaines. Les représentants des usagers de l’eau restent déterminés à se faire entendre des instances.

« On ne peut pas faire confiance aux élus ! »

Harry olivier
Harry Olivier, président de la Fadueg.

Alors que les grandes manœuvres sont en cours pour la mise en place d’un Syndicat mixte ouvert de gestion de l’eau et de l’assainissement, les usagers de l’eau sont plus que jamais décidés à se faire entendre. Pas question que l’histoire se répète. Dorénavant, les représentants des usagers de l’eau veulent être pleinement associés aux décisions qui seront prises.

« Nous n’avons pas été entendus, constate Harry Olivier, président de la Fadueg (Fédération des associations des usagers de l’eau de Guadeloupe). A ce jour, nous n’avons aucune garantie sur ce que feront les élus demain. En février 2020, au cours d’une réunion, il nous a été dit que nous ne serons pas dans l’organisation politique de cette nouvelle structure, mais que nous siégerons au Conseil d’administration pour être au fait des décisions qui seront prises. Aujourd’hui, nous voulons des décisions écrites sur la suite des événements. On ne peut pas faire confiance aux élus ! »

Particulièrement déterminés, les représentants des usagers de l’eau ont d’ores et déjà fixé leur prochaine mobilisation au 20 mars, à l’Allée Dumanoir, à Capesterre Belle-Eau.

Cécilia Larney

Conscients qu’une nouvelle partie va se jouer avec la création du Syndicat mixte, ne veulent pas être mis de côté.
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