Les trois maires dénoncent le blocus de Marie-Galante : « c’est inacceptable ! »

Depuis ce vendredi matin, avec le blocage du chenal de Pointe-à-Pitre par les marins-pêcheurs en colère après l’augmentation du prix de l’essence*, c’est Marie-Galante qui est pénalisée : plus de liaisons maritimes alors que s’annonce un week-end qui est prometteur en matière d’arrivées de touristes sur la Grande Galette.

Les trois maires — de Grand-Bourg, Capesterre et Saint-Louis — ont, par communiqué de presse, fait connaître leur sentiment. S’ils admettent que les marins-pêcheurs de l’archipel ont des problèmes économiques, notamment liés au prix de l’essence, « ils ne peuvent que s’indigner du blocus qui est imposé de fait à Marie-Galante. » Dixit.

Ils soutiennent : « Manifester son désaccord reste un droit fondamental dans une société démocratique. Mettre au pilori l’économie d’une île de l’archipel guadeloupéen durant un week-end de Pentecôte reste inacceptable. »

Si l’économie touristique de l’île risque d’en prendre un coup — les opérateurs touristiques ont engagé des frais pour faire de ce week-end une réussite en matière d’accueil et de prestations —, il y a aussi l’aspect humanitaire qui n’est pas à négliger : familles qui ne vont pas se retrouver, malades attendus pour des soins à Pointe-à-Pitre bloqués sur l’île, marchandises pas livrées aux commerces et aux particuliers. « Le week-end s’annonce chaotique et les activités prévues sont menacées d’annulation. »

Jean-Claude Maes, maire de Capesterre, François Navis, maire de Saint-Louis, et Maryse Etzol, maire de Grand-Bourg, demandent aux marins-pêcheurs de laisser passer les navires à passagers et les barges de fret.

Attendons de voir.

André-Jean VIDAL

*Les marins-pêcheurs sont reçus par le sous-préfet André Bruno, le directeur de la Mer, Jean-Luc Vaslin, la direction de la SARA pour tenter de débloquer la situation.

L’intégralité du communiqué des trois maires :

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