« Les socialistes de Guadeloupe expriment leur solidarité avec les victimes des nouveaux faits graves de violences qui sont intervenus ces dernières 24 heures dans notre archipel et qui témoignent encore une fois d’une montée aux extrêmes dangereuse pour la paix civile. »
Ainsi s’est exprimé par un communiqué, vendredi 21 janvier 2022, Olivier Nicolas, Premier secrétaire fédéral de la Fédération socialiste de la Guadeloupe, délégué national du PS aux Outre-mer.
Il poursuit, énumérant les faits de ces dernières heures : « La blessure par balle d’un gendarme, les commerces une nouvelle fois pillés à Pointe-à-Pitre, les me- naces perpétrés à l’endroit de la directrice du CHBT, Christine Wilhelm, et de personnels de cet hôpital, les scènes de guérilla urbaine à Pointe-à-Pitre et aux Abymes, les barrages routiers en divers points du territoire ou encore le molestage d’un cameraman sont des scènes intolérables d’une violence qui ne résout rien et qui continue son oeuvre de division et de déstabilisation de la Guadeloupe. »
La Fédération socialiste de la Guadeloupe « condamne avec force ces faits qui sont de nature à nous faire basculer, à tout moment, vers un drame que nous regretterons tous. »
Olivier Nicolas, au nom de la Fédération : « Nous appelons une nouvelle fois à l’apaisement, à la raison et au retour à un dialogue entre Guadeloupéens, sans préalable. Il y a tant de sujets majeurs (la vie chère, l’emploi, l’éducation, la formation, le déséquilibre territorial,…) qui sont aujourd’hui occultés par cette controverse sans fin autour de la vaccination et qui méritent, pourtant, la mobilisation de l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels et sportifs du pays au côté de la société civile. »
Il s’adresse au préfet Alexandre Rochatte et l’engage « à mettre tout en œuvre pour mieux sécuriser les rues de nos villes ainsi que les biens publics et privés qui ne doivent plus être livrées aux dégradations et aux pillages. »
« La Guadeloupe est épuisée de cette instabilité permanente qui hypothèque la scolarité de nos enfants, qui perturbe le système de soins, qui mine la confiance des acteurs économiques et qui menace tout simplement l’avenir de notre territoire », conclut Olivier Nicolas.