Stupeur ce mercredi 16 juin à Capesterre-Belle-Eau. La Mairie était fermée, les services municipaux bloqués par les agents affiliés à l’UTC-UGTG.
Le maire, Jean-Philippe Courtois, se disait étonné : « Vendredi 11 juin, la ville de Capesterre Belle-Eau, représentée par son maire, a apposé sa signature sur le protocole d’accord de méthode négocié entre les maires et le syndicat. »
Coup d’autant plus dur que Jean-Philippe Courtois est l’un des quatre maires auxquels faisaient confiance et l’Association des maires et l’UTC-UGTG pour parler et négocier au nom de tous les maires de l’archipel.
Jean-Philippe Courtois a essayé de savoir ce qu’il se passait. « Je n’ai reçu pour seule réponse méprisante qu’un nouveau cahier de revendications. Sur celui-ci se trouvaient de nouveaux points impactant les finances de la commune. » De plus, l’UTC-UGTG demandait l’embauche d’un agent à affecter dans un service bien particulier.
« Combien de maires y a-t-il dans cette ville ? », a demandé M. Courtois.
Il qualifiait les faits de « posture nouvelle, brutale et malveillante qui dénote une mauvaise foi dans les rapports sociaux. »
Plus tard dans la matinée, l’UTC-UGTG diffusait un tract : « On mè pa ka fè fou mé i pé vin fou… » Le ton était donné.
Joint au téléphone, Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC-UGTG, expliquait en substance que ce qui a été signé vendredi dernier est un accord-cadre. Maintenant, il doit y avoir des négociations dans les communes, à partir d’un projet de protocole de fin de conflit et d’un listing du personnel communal.
Ce n’est donc pas fini !