Les salariés du SIAEAG sont inquiets et voient venir le 1er février date de la dissolution de cette structure pour l’eau et l’assainissement avec effroi. Ils ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Et accusent l’Etat et les élus de jouer avec leurs nerfs. Ils l’ont écrit dans un communiqué.
« Depuis plusieurs mois, le SIAEAG est en sursis. Cette situation ne préoccupe les hauts responsables guadeloupéens que dans un intérêt purement politique, et au mépris des salariés qui s’activent tous les jours pour que les guadeloupéens aient de l’eau à leur
robinet.
Actuellement, un flou sans précédent augure l’avenir des agents. Les dates de dissolution du SIAEAG ne cessent d’être reportées.
L’UNSA-SIAEAG constate que les différents Présidents des EPCI concernés, le Conseil
Départemental, le Conseil Régional et le Préfet n’ont pas tenu leurs promesses de nous associer aux travaux pour la mise en place de la structure comme le prévoyait le protocole d’accord signé le 27 juillet 2020.
S’il est vrai que les guadeloupéens paient les frais, l’UNSA SIAEAG affirme que les salariés
sont les laissés pour compte d’une organisation faisant toujours l’objet de ressources financières pour d’autres Guadeloupéens qui ont quitté ce « bateau » en laissant se noyer d’honnêtes travailleurs.
L’UNSA-SIAEAG refuse de laisser passer sous silence de tels abus. »
L’offensive du personnel du SIAEAG devrait commencer mardi, avec une conférence de presse…