Mobilisés depuis le 18 mars, les salariés du magasin BUT de la Jaille ont décidé de suspendre leur mouvement de grève.
Une vingtaine de salariés du magasin BUT de la Jaille ont tenu un mouvement de grève devant leur établissement pendant un mois afin de protester contre le plan de licenciement annoncé par l’entreprise. Face à l’absence de communication avec la direction, la décision de suspendre la grève a été annoncée par voie de communiqué lundi 26 avril.
« La direction fait le mort et les traite par le mépris. Ils ont envoyé un cahier de revendications et n’ont reçu aucune réponse. Même l’inspection du travail a trouvé que le plan ne tenait pas la route mais elle n’a pas la capacité de l’arrêter car cela concerne moins de 50 salariés », explique Danielle Diakok membre du bureau de la CGTG (Confédération général du travail de Guadeloupe).
«Au lieu de débattre, la direction se permet d’affirmer qu’elle aura des difficultés pour payer les indemnités de licenciements…
Et d’inciter fortement les salariés à accepter la Convention de Sécurisation Professionnelle , et de ce fait, elle n’aura pas à payer les mois liés au préavis », écrit Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, dans le communiqué du 26 avril.
Un comportement de la direction qui étonne, d’autant plus que selon les salariés, l’entreprise n’est pas en difficulté financière, au contraire.
Dans l’espoir de pouvoir échanger avec la direction, « les salariés ont décidé de suspendre leur grève pour que la direction les prennent en compte parce que pour le moment elle les ignore », indique Danielle Diakok membre du bureau de la CGTG .
De nouvelles informations sur ce dossier devraient être apportées prochainement par la CGTG.
Elodie Soupama