Les quadrilles créoles et basques à Biarritz

Porté par le Centre chorégraphique national Malandain Ballet Biarritz, le festival Le Temps d’aimer la danse invite les quadrilles de Guadeloupe, Martinique, Guyane et du Pays basque à dialoguer.

Une belle mise en avant du travail de préservation et de transmission du patrimoine immatériel effectué par les associations de Guadeloupe, Martinique et Guyane autour des danses traditionnelles.

Temps fort de la programmation 2022, le focus Caraïbes/Pays basque, organisé du 10 au 14 septembre, réunit une quarantaine d’artistes, programmateurs, chercheurs et professionnels caribéens (Guadeloupe, Martinique, Guyane) et basques autour de spectacles, rencontres, ateliers recherche, scènes ouvertes, expositions et documentaires, ouverts au grand public.

Rendre les créations plus visibles

Spectacle Entropie, de Léo Lérus. Photo : Philippe Laurent.

L’occasion de mettre en lumière la diversité des démarches artistiques, d’interroger les pratiques en explorant leurs proximités héritées des danses traditionnelles et leurs traductions contemporaines. L’objectif étant de favoriser une plus large circulation des œuvres et des artistes entre ces territoires.

Plusieurs artistes et professionnels de Guadeloupe participent aux rencontres. Chantal Loïal (compagnie Difé Kako), Raymonde Pater Torin (chorégraphe), Léna Blou (LaFabri’K), Léo Lérus (compagnie Zimarèl), Delphine Cammal et Mikaël Top (compagnie la Mangrove), Claude Kiavué, du Cedac, Marie-Claude Pernelle, directrice de la salle Robert-Loyson, au Moule, Laurent de Bompuis, photographe, Dominique Cyrille, docteure en musicologie, et Céline Brugère, de la DAC Guadeloupe.

Du quadrille au gwoka

Le Temps d’aimer la danse propose une exposition des clichés de Laurent de Bompuis.

Avec le spectacle Cercle égal, demi-cercle au carré, programmé dans le cadre du festival, la compagnie Difé kako de Chantal Loïal illustre sa démarche de création contemporaine inspirée de la tradition. Le fruit d’une importante collaboration avec les associations de Guadeloupe, de Martinique…

Parallèlement, aux rencontres professionnelles, ateliers, spectacles…, le photographe Laurent de Bompuis, qui capte chaque année les images du festival de gwoka à Sainte-Anne, autre élément-clé du patrimoine immatériel, expose jusqu’au 17 septembre au festival Le temps d’aimer la danse.

En savoir plus : www.letempsdaimer.com

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