Les personnels suspendus ne veulent plus attendre

Evoquée, en Guadeloupe, avec le ministre délégué aux Outre-mer dès juillet, l’issue concernant la situation des personnels de santé, privés de salaire depuis bientôt un an, se fait attendre…

Pour donner suite à leurs échanges avec Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, en Guadeloupe, en juillet, puis il y a une semaine, le 22 septembre, les membres du Collectif des organisations en lutte ont transmis leurs propositions, le 26 septembre, pour une sortie de crise. « Depuis juillet, Jean-François Carenco a évoqué cette sortie de crise, rappelle Gaby Clavier, syndicaliste de l’UTS-UGTG pour le CHU de Guadeloupe. Il a fallu attendre qu’il revienne en Guadeloupe après le passage du cyclone Fiona pour qu’une rencontre soit organisée à notre demande. Nous n’attendrons plus ! »

La réintégration des personnels suspendus, la « réhabilitation », le paiement des salaires et l’indemnisation sont « non négociables », selon le Collectif. Mobilisé depuis juillet 2021, le Collectif ne compte pas attendre patiemment un retour à leurs propositions.

« L’urgence sanitaire n’est plus d’actualité. »

Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG.

« Les fondements qui justifiaient l’obligation vaccinale ne sont plus valables, commente Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. L’urgence sanitaire Covid n’est plus d’actualité : depuis 12 semaines, la contamination est en baisse en Guadeloupe. »

Une situation sanitaire favorable, y compris au niveau hospitalier, que confirment les autorités sanitaires. Outre une décision de justice qui annulent les notifications de suspension rétroactives dont certains agents ont fait l’objet, le Collectif pointe du doigt la dégradation de l’offre de soins en Guadeloupe, faute de personnel.

Depuis le début de la semaine, le syndicat UTAS est passé à l’offensive, réclamant paies et fiches de paie à leurs employeurs. Une nouvelle donne que le Collectif entend appliquer dans les prochains jours. « Nous allons agir précisément dans tous les établissements de santé publics, privés, du secteur social, et du médico-social, pour nous faire entendre, annonce Gaby Clavier. Nous irons voir chaque directeur d’établissement pour obtenir nos fiches de paie, indemnisations, plannings de service et affectations. C’est une obligation. »

Le Collectif se dit prêt à jouer les trouble-fêtes pour l’arrivée de la Route du rhum, si nécessaire.

Cécilia Larney

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