Les motifs impérieux globalement respectés à l’aéroport Pôle Caraïbes

En Guadeloupe, en cette période pascale, l’aéroport Pôle Caraïbes ne semble pas connaître l’affluence des jours de vacances. Les motifs impérieux étant de rigueur, les déplacements se font beaucoup plus rares.

Depuis le 2 février, le test PCR et le motif impérieux sont obligatoires pour voyager entre l’Hexagone et la Guadeloupe. Ce samedi après-midi, les arrivées étaient peu nombreuses et tous les arrivants semblaient avoir une bonne raison de voyager : motifs professionnels, raison familiale, retour à la maison…

  • Myriam, était partie début mars pour des raisons familiales : « Je rentre chez moi, je vis ici ».
  • Teddy, lui, a dû récupérer sa fille scolarisée dans l’Hexagone : « Elle est à l’école là-bas, mais les écoles ont fermé et sa mère travaille. Je suis allé la récupérer pour la garder », confie-t-il.
  • Louis et 7 autres de ses camarades ont eux aussi, une raison de voyager : « On vient en stage de kinésithérapie en Guadeloupe, pour aider », dit le jeune homme, ravi de sa mission.

Quelques-uns encore sont des habitués à des allers-retours en cette période de pandémie pour le travail. « J’étais en voyage d’affaires, je rentre de Paris », dit Igor. Même constat pour JP : « Je vis et travaille entre l’Hexagone et la Guadeloupe, je voyage au moins deux fois par an », dit-il.

D’autres en revanche semblent s’arranger pour voyager à leur guise motifs impérieux ou pas.

Carla est étudiante. Elle profite des vacances pour rejoindre sa famille en Guadeloupe : « Je suis étudiante en Belgique et je rentre voir ma famille pendant les vacances. Annick, partie « en vacances », il y a trois semaines affirme « avoir voyagé sans problème avec mes documents. Quand on a tout, il n’y a pas de souci ». Ce samedi, elle est rentrée en Guadeloupe, où elle vit. 

Les autorités redoublent de vigilance à l’arrivée des voyageurs afin de vérifier leurs documents et motifs impérieux, et cela, les voyageurs l’ont bien compris. Comme en attestent les réservations dans les gîtes et les hôtels en cette période, les touristes n’ont pas pris le risque de faire le déplacement.

Elodie Soupama

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