Lundi 26 avril, des barrages ont été érigés par l’UTC-UGTG devant différents édifices de la ville du Gosier : le poste de police municipale, le Palais des sports et les bureaux de la CARL. L’hôtel de ville, la cuisine centrale et le pôle administratif sont bloqués depuis le 2 mars.
« Cette méthode d’obstruction de tous les sites dont l’exécutif est le maire président Cornet est inacceptable », a dit Cédric Cornet, dans un communiqué.
Pour appel, le syndicat UTC-UGTG a quitté la table des négociations le 7 avril, arguant que les négociations doivent se tenir avec l’ensemble des maires.
Ce a quoi Cédric Cornet réplique : « Le discours du syndicat affirmant que des négociations peuvent être menées dans les communes localement est inexact. Malgré toutes les propositions et relances, aucune date de rencontre n’a été fixée. Voilà maintenant près de deux mois que les services municipaux sont empêchés par une minorité d’agents grévistes. »
Il y a eu, pourtant, une petite avancée — « La seule », tempère le maire président. Cette avancée, consentie par la syndicat, a été de permettre à des agents administratifs d’accéder à leur poste de travail de l’hôtel de ville pour accomplir des missions telles qu’assurer des mandatements aux fournisseurs et les salaires des agents.
Ce qui permet à Cédric Cornet d’en conclure « à une volonté manifeste de ne pas négocier et donc de purement et simplement bloquer les services publics et priver la population de ceux-ci. L’équipe municipale a par ailleurs, pour le mois d’avril, fait appliquer toutes les mesures réglementaires afférentes à cette situation », précise-t-il.
