Le mouvement de grève nationale prévu du 14 au 16 novembre inclus (et reconductible) entraînera des perturbations dans les principaux laboratoires.
Le projet de loi de finance de la Sécurité sociale pour 2023 qui prévoit une baisse des financements de la biologie courante pour un montant de 250 millions d’euros en 2023 reconductible en 2024, 2025 et 2026 a engendré un ras-le-bol généralisé au sein des groupes et réseaux de laboratoires.
À l’initiative de l’ensemble des syndicats du secteur, soutenus par les principaux groupes et réseaux de laboratoires nationaux (Biogroup, Cerba Healthcare, Eurofins, Inovie, LBI, Synlab), réunis au sein de l’Alliance de la biologie médicale, un mouvement de grève nationale a été lancé du 14 au 16 novembre inclus, pour « pérenniser la qualité des soins ».
Certains bilans impératifs seront pris en charge
En Guadeloupe, les laboratoires Synergibio annoncent leur fermeture pendant toute la durée du mouvement de grève, indiquant que « seuls certains bilans, impératifs et de continuité, seront pris en charge par Synergibio, notamment : les bilans de dialyse, chimiothérapie, AMP, Urgences notifiées par un médecin pour des ordonnances de moins de 72 heures ».
En cas d’urgence, il est recommandé de prendre l’attache des services des urgences du CHU de Guadeloupe ou du CHBT.
