Avant de clôturer sa journée par une rencontre avec les membres de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR), le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco a rencontré les organisations du BTP, de la pêche, du transport, du tourisme, de la canne…, ce jeudi 21 juillet, à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre.
Après le premier échange avec le ministre délégué aux Outre-mer, la satisfaction était de mise chez les représentants du BTP, de la pêche, du transport, du tourisme… Le poids des charges sociales, le blocage de certains projets suite à l’augmentation du coût des matériaux, les besoins en formation, une « meilleure consommation des fonds européens »… étaient au menu des échanges avec le ministre délégué aux Outre-mer.
« Nous espérons avoir des solutions bientôt. »
Freddy Sinnan, président de la Capeb.
« Nous avons eu une très bonne séance de travail avec le président de la Fédération du BTP et le ministre, se félicite Freddy Sinnan, président de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Nous avons soulevé les problématiques concernant les charges sociales et fiscales, puisque nous participons au développement économique de l’artisanat. Le ministre nous a entendus : nous espérons avoir des solutions très bientôt. »
Pour José Gaddarkhan, président de la Fédération régionale du BTP, ce premier échange est déjà un bon début. « Nous avons évoqué les difficultés que rencontre notre profession par rapport aux projets qui sont dans les tiroirs et qui ne sortent pas et ceux qui sortent, mais sont bloqués en raison des augmentations des prix. »
Pour une meilleure consommation des fonds européens
Président du Comité régional des pêches, Charly Vincent réclame un véritable suivi sur les problématiques essentielles à la structuration de la filière.
« D’ici la fin de l’année, nous aurons sans doute les résultats des premiers dossiers traités, estime-t-il. Nous sommes partis sur un cycle de travail qui sera assez long. Nos préoccupations concernent notamment l’absence de formation, qui est du ressort de l’Etat et de la Région. Nous avons aussi signalé la mauvaise consommation des fonds européens qui, par délégation de gestion, dépendent de la Région… Mais, nous avons félicité l’Etat pour l’ensemble des aides que nous avons reçues ces 5 dernières années. Pour autant, nous n’avons pas encore la validation du renouvellement de la flotte qui est indispensable à la structuration de la filière. L’échange était positif, mais d’une manière générale, nous avons demandé à l’Etat de nous écouter, de nous suivre un peu plus et de faire en sorte qu’on soit meilleurs sur la consommation des fonds européens. »